Jean-Pierre Pincemin, né le 7 avril 1944 à Paris et meurt le 17 mai 2005 (à 61 ans) à Arcueil (Val-de-Marne), est un peintre, graveur et sculpteur français.
Sa formation initiale l’amène à travailler comme tourneur dans l’industrie mécanique de précision. Il découvre la peinture par ses visites fréquentes au musée du Louvre et décide de devenir critique d’art au milieu des années 1960.
Le galeriste Jean Fournier, qui avait une maison près de celle de ses parents, l’encourage à faire de la peinture. Pincemin réalise alors ses premières sculptures et peintures. Entre 1962 et 1966, il multiplie les recherches, de l’abstraction lyrique à l’action painting.
En 1969, il organise avec Marcel Alocco et Claude Viallat une exposition « La peinture en question » à l’École spéciale d’architecture à Paris. Outre Marcel Alocco et Pincemin, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Bernard Pagès, Patrick Saytour et Claude Viallat participent à cette exposition, première expression du mouvement Supports/Surfaces dont Pincemin rejoint le groupe formel en 1971.
Jean-Pierre Pincemin expérimente l’utilisation de matériaux les plus divers : planches, tôles, grillages carrés de toile trempés dans la peinture (série des « Palissades » et des « Portails »).
En 1986, par différentes influences, il modifiera sa manière de peindre et sa conception de l’espace. Il réalise alors des sculptures polychromes à l’aide de morceaux de bois.
En 1995, à Liège, il figure la création du monde sur un plafond de 200 m2 à l’hospice du Balloir, en respectant à la lettre le récit biblique. On lui doit également le plafond du théâtre de Villeneuve-sur-Yonne.