Bouteille Mercurey L’or Rouge 2018 – Jean Le Gac
Jean Le Gac

Mercurey L’or Rouge – Jean Le Gac

  • Millésime

    2012
  • Cépage

    Pinot noir
  • Sol

    Argilo-calcaire
  • Localisation

    Situé en Côte Chalonnaise, le vignoble est planté à flanc de Coteau.
  • Millésime

    Après un hiver très pluvieux, une forte chaleur en avril, suivi d'une période très froide en mai, les vendanges se sont déroulées précocement fin août. Après la canicule en juillet et en août les raisins récoltés présentaient un très bel état sanitaire.
  • Vinification

    Fermentation en grappe entière de deux semaines, puis élevage en fut de chêne pendant 16 mois avec 30% de fût neuf.
  • Dégustation

    Belle couleur rubis, note de petits fruits rouge et d'épices. Très plaisant en bouche avec des tanins souples et une belle longueur.
  • Jean Le Gac, né en 1936 à Alès, est un artiste-peintre français. Il est l’un des représentants de la Nouvelle Figuration.

    Professeur de dessin, il n’est guère tenté par une carrière conforme aux tendances qui dominent les années 1960, et ses premières activités (promenades, envois postaux) s’affirment en marge des catégories admises, comme celles de Christian Boltanski qu’il connaît depuis 1966.

    Passionné de littérature, il en vient à proposer, d’abord dans de modestes cahiers juxtaposant photos et textes également allusifs, le récit des faits et gestes d’un peintre anonyme : ce matériel narratif l’autorise à se définir comme artiste-peintre, projetant ses problèmes, ses doutes et ses humeurs sur son double.

  • Présenté par Harald Szeemann à la « Documenta V » de Kassel dans le cadre des Mythologies individuelles, Le Gac est alors intégré dans un Narrative Art aux côtés de Boltanski, Messager ou Jochen Gerz. Son travail rejoint progressivement la présentation classique de la peinture : photos et textes (eux-mêmes photographiés) s’organisent en panneaux encadrés, sans renoncer à l’aspect livresque (Le Peintre de Tamaris, 1989, Introduction aux œuvres d’un artiste dans mon genre, 1987).

    Depuis 1981, il reproduit avec les techniques traditionnelles (fusain, pastels) des illustrations empruntées à la littérature populaire, qui permettent à son personnage de vivre de nouvelles aventures, toutes également stéréotypées, et complète ses images par des objets (machine à écrire, appareil photo, projecteur de cinéma) évocateurs d’une mise en scène ou d’une fiction qui n’en finit pas de mettre en abyme ses procédés : l’œuvre de Le Gac s’élabore sur l’absence d’œuvre de son héros.